Demander aux Députés et Sénateurs Gardois de non-seulement soutenir le Projet de Loi Climat et Résilience mais également et surtout de lui donner plus d’ambition, en déposant des amendements reprenant les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, et en votant pour tous les amendements visant à renforcer la portée et les effets de la future Loi.
Nous vous facilitons la tache avec ci-dessous un projet de courrier tout fait que vous n'avez qu'à copier coller et envoyer par mail, publier sur les réseaux sociaux ou même, imprimer et adresser par courrier à vos Députés .
Vous pouvez écrire à votre député à sa permanence parlementaire ou Directement à l'Assemblée nationale, 126 Rue de l'Université, 75355 Paris 07 SP
Françoise Dumas : 1ère circonscription - permanence : 1 Rue Bigot, 30900 Nîmes francoise.dumas@assemblee-nationale.fr
Nicolas Meizonnet, 2ème circonscription - Assemblée nationale, 126 Rue de l'Université, 75355 Paris 07 SP Nicolas.Meizonnet@assemblee-nationale.fr
Anthony Cellier : 3ème circonscription - permanence : BP 63139 -30205 Bagnols Sur Cèze anthony.cellier@assemblee-nationale.fr
Annie Chapelier : 4ème circonscription - permanence : 60 rue des écoles la Jasse de Bernard, 30 560 Saint Hilaire de Brethmas annie.chapelier@assemblee-nationale.fr
Philippe Berta : 5ème circonscription - permanence : 2 rue Racine 30 900 Nîmes philippe.berta@assemblee-nationale.fr
Olivier Gaillard : 6ème circonscription - permanence : 40 Avenue des Cévennes 30260 Quissac olivier.gaillard@assemblee-nationale.fr
Madame la Député, Monsieur le Député,
Le réchauffement climatique est un fait incontestable, observable, quantifiable dont les conséquences sont d’ores et déjà visibles partout sur la planète, et déjà à Nîmes et dans le Gard, avec des premières conséquences en termes de réduction de la ressource en eau, ou de vignes qui meurent du fait de chaleurs trop intenses.
Les scientifiques du monde entier, ont démontré que ce changement du Climat n’a rien de naturel et est dû aux activités humaines, et nous alertent, rapports après rapports, sur le fait que si on ne changeait rien, notre monde serait en partie inhabitable à la fin du siècle.
Il y a donc une absolue urgence à agir pour empêcher cela et éviter d’arriver à ce que les climatologues appellent des « points de non-retours », au-delà desquels, quoi que nous fassions, le système climatique terrestre entrerait dans un emballement dramatique.
Face à ce constat, j’ai suivi avec intérêt et espoir le travail réalisé par les 150 citoyens réunis au sein de la Convention Citoyenne pour le Climat, annoncée par le Président de la République en avril 2019, constituée en octobre 2019 par le Conseil économique, social et environnemental sur demande du Premier ministre, et représentant toute la diversité de la société française.
La Convention Citoyenne pour le Climat s’est achevée le 28 février après 17 mois de travail et un rapport riche de 149 propositions. Ces propositions, si on exclut la limitation de la vitesse à 110 km sur l’autoroute, sont approuvées par 62% des français. Preuve que l’objectif, qui était de « formuler des propositions pour réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à leur niveau de 1990, dans un esprit de justice sociale et d’acceptabilité par la population », est atteint.
Alors que le Président de la République s’était engagé à reprendre, « sans filtre », par voie législative ou réglementaire, l’intégralité des propositions de la convention citoyenne pour le climat (moins 3 jokers qu’il a utilisé le 29 juin 2020), c’est un projet de loi très en-deçà des propositions de la convention citoyenne qui arrive lundi 29 mars devant l’Assemblée nationale, après 15 jours de travail en commission.
Réunis le 28 février 2021, pour une dernière cession, les citoyens de la Convention ont conclu sur une note de 3,3/10 attribuée à la prise en compte de leurs propositions par le Gouvernement.
Le projet de loi, en l’état, est jugé très insuffisant par : le Haut Conseil pour le Climat, le Conseil économique social et environnemental, le Conseil national de la transition écologique et de très nombreuses ONG, pour atteindre en 2030 l’objectif de réduire de 40% nos émissions de gaz à effet de serre.
Je souhaitais, Madame la Député, Monsieur le Député, par la présente lettre, vous exprimer mes inquiétudes mais aussi mon espoir en notre démocratie face à l’enjeu climatique.
Madame la Député, Monsieur le Député, le compte n’y est pas, mais vous pouvez, vous devez jouer votre rôle pour permettre à la loi d’aller plus loin, en déposant des amendements reprenant les propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat, et en votant pour tous les amendements visant à renforcer la portée et les effets de la future Loi.
Les rendez-vous aussi cruciaux ne sont pas si nombreux et je compte sur vous pour relayer, dans le cadre de ce travail parlementaire, l’ambition que nous portons et que la Convention Citoyenne pour le Climat a si bien concrétisée.
Comptant sur votre engagement, je vous prie de recevoir, Madame la Député, Monsieur le Député, mes plus respectueuses salutations.
A vous de jouer ! :)
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